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Sorti en 1982, le TO7 est le tout premier ordinateur grand public français qui a connu ses heures de gloire au milieu des années 80 avec le "Plan Informatique pour Tous" (PIT) que l’on doit au premier ministre de l’époque, Laurent Fabius.

Architecturé autour d’un excellent Motorola 6809 cadencé à 1 MHz, le Thomson TO7 souffre malgré tout d’une mémoire insuffisante de 6 Ko qui le ralentit, d’un clavier numérique à gomme peu ergonomique et d’une alimentation externe qui a tendance à surchauffer après quelques heures d’utilisation mais surtout d’un prix prohibitif de 7000 francs (soit 1050 euros) qui ne le laisse pas à la portée de toutes les bourses. Malgré une baisse de prix significative dès 1983 (3450 francs), il faut néanmoins ajouter plusieurs centaines d’euros pour l’achat de périphériques externes (lecteurs de cassettes/disquettes, ajout de mémoire externe, joystick, etc.) et utiliser le plus souvent l’unique écran familial qu’on raccorde à l’aide d’une péritel pour faire fonctionner la machine. De plus, la concurrence des Amstrad CPC 464, Commodore C64 et dans une moindre mesure les ZX Spectrum font rage à cette époque et le TO7 n’est en rien compatible avec les standards naissants : MSX, IBM PC. Néanmoins, l’ordinateur de Thomson est livré avec un crayon optique intégré qui permet de dessiner sur écran et se voit rapidement offert avec un programme Basic sur cartouche que l'on doit à Microsoft, obligatoire pour faire tourner les jeux et programmes de l'époque. Une partie de ces défauts seront corrigés l’année suivante avec la sortie de son successeur, le TO7/70, qui propose un clavier mécanique de meilleure facture ainsi que de nouveaux graphismes en 16 couleurs.

TO7 674

Dès 1984, Thomson est donc fin prêt à convaincre l’éducation nationale afin d’intégrer nombre de ses ordinateurs (série TO mais aussi MO avec le MO5) aux écoles françaises pour former les jeunes étudiants aux joies de l'informatique. Le TO7 est donc un ordinateur français d’assez bonne facture dont on verra d'ailleurs des versions successives à partir de 1986 (TO8, TO9, TO9+) améliorant tous les défauts de conception d’origine mais qui ne pourront absolument pas faire face aux Atari 520/1040 ST et Amiga 600/1200 qui trustent rapidement les podiums grâce à leur meilleure conception. À noter également que les micro-ordinateurs de la série TO sont compatibles avec les Minitels de l’époque et que TO signifie assez logiquement : Télé-Ordinateur.

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